Croissance potentielle à partir de 2019


La croissance fait référence à la variation annuelle du PIB réel d’une année sur l’autre (ou d’un trimestre pour la croissance trimestrielle).

Le PIB

Le PIB, ou produit intérieur brut, mesure la somme des valeurs ajoutées dans l’économie française au cours d’une année. Il ne s’agit pas de l’ensemble des produits vendus, mais bien de la valeur ajoutée : une entreprise qui achèterait pour 60 euros de matières premières, les transformerait et revendrait 100 euros les produits transformés aurait contribué à créer une valeur ajoutée de 40 euros, et non de 100 euros. Le PIB est donc la somme de l’ensemble de ces valeurs ajoutées, qu’il s’agisse de matières premières, de produits transformés ou de services (y compris les services publics).

La croissance

La croissance mesure la variation de ce PIB d’une année sur l’autre. Plus précisément, on mesure la variation réelle, c’est-à-dire corrigée de l’évolution du niveau général des prix. La même entreprise qui vendrait le même produit final 102 au lieu de 100, car le prix de ce produit aurait évolué au cours de l’année, ne contribuerait pas plus à la valeur ajoutée de l’économie.

La croissance est souvent l’un des principaux objectifs de politique économique, notamment parce que sans croissance le chômage croît inexorablement, comme la crise l’a hélas à nouveau démontré empiriquement.

Il ne s’agit pas d’un indicateur parfait : il ne mesure pas tout (et notamment pas les activités bénévoles par exemple), il ne prend pas en compte les inégalités au sein de la société, etc. Il demeure néanmoins un indicateur incontournable pour mesurer l’état de santé économique d’une société : on observe d’ailleurs le plus souvent une très forte corrélation entre le PIB et les mesures alternatives, comme l’indice de développement humain développé par l’ONU par exemple.

En France, on constate depuis les chocs pétroliers des années 70 un ralentissement tendanciel de la progression du PIB. Faut-il s’en inquiéter ?

  • Non, si on considère que la croissance très forte observée durant les Trente Glorieuses était en partie le fruit d’un rattrapage après la Seconde Guerre mondiale. C’est ce rattrapage qu’opèrent les pays émergents aujourd’hui.
  • Oui, si l’on constate que la croissance française est aujourd’hui plus faible que celle d’autres pays développés, comme les Etats-Unis ou l’Allemagne par exemple. 

Et ailleurs ?

(Source : https://data.oecd.org/fr/gdp/pib-trimestriel.htm#indicator-chart)



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