01 juin 2016

Un 1er trimestre 2016 plus dynamique que prévu



0,6 % au lieu de 0,5 % de croissance : c'est la révision de l'INSEE pour le 1er trimestre 2016. L'Institut est revenu sur ses estimations dans une publication datée du lundi 30 mai 2016. Que retenir de cette révision ?

Ce sont la consommation et l’investissement qui portent, comme attendu, la croissance.

La consommation des ménages, tout d’abord, se redresse fortement (+1,0 %), notamment les dépenses en biens (+1,4 %) et en services (+0,7 %). Du fait de températures plus proches des normales saisonnières qu’à l’automne 2015, les dépenses d’énergie rebondissent (+1,6 %).

L’investissement, autre moteur de croissance, est aussi en nette accélération, la formation brute de capital fixe – indicateur mesurant l’investissement matériel – accélérant de +1,6 %. En particulier, les investissements en produits manufacturés et en biens d’équipement sont en forte hausse.

Le commerce extérieur contribue toujours négativement à la croissance mais de manière plus modérée qu’au quatrième trimestre 2015, les exportations ayant stagné et les importations ralenti.

Le taux de marge des sociétés passe de 31,3 % à 31,7 % entre les troisième et quatrième trimestres 2015. Le taux du premier trimestre 2016 n’est pas encore connu.

Quel est l’impact d’une croissance plus forte qu’attendue sur les finances publiques ? Testez vos hypothèses sur www.financespubliques.fr/dette



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